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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 09:41
PCF: Pour un Front du peuple!

Nous appelons notre peuple à faire le choix du rassemblement pour un autre avenir pour la France.

Oui, une alternative à l’austérité et à la compétition généralisée est possible. Une alternative qui place comme priorités: la réponse aux besoins humains, la lutte contre les inégalités, l’efficacité sociale et écologique et une démocratie véritable. La France est riche et les moyens existent, les forces pour soutenir ce nouveau choix politique aussi.

• Il est urgent et possible d’en finir avec une société de l’hyper-concurrence, de libérer l’économie et le travail du poids du capital. Les salaires et l’emploi sont des richesses et non un coût. Les banques doivent financer la relance sociale et plus la finance.

• Il est urgent et possible de reconquérir notre industrie, de développer un nouveau modèle productif au service de l’emploi et de la transition écologique. L’état doit mobiliser tous les moyens pour cela.

• Il est urgent et possible de réaliser l’égalité des droits pour tous, développer les services de proximité, garants de cette égalité. Les services publics sont un atout qu’il faut développer et non affaiblir.

• Il est urgent et possible de redonner le pouvoir aux citoyens, de construire une république de la citoyenneté: la VIe République. La casse de nos territoires doit cesser.

• Il est urgent et possible de rompre avec cette Europe du fric et de refonder un projet européen, de coopération et non de concurrence. La France doit se battre et non se plier devant Angela Merkel et les états-Unis.

Les communistes lancent un appel à toutes celles et tous ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent pas du retour de la droite, encore moins de l’extrême droite; qui aspirent à sortir de l’austérité et construire un projet de gauche d’alternative aux choix du gouvernement Hollande/Valls.

Les forces politiques, sociales et citoyennes existent pour soutenir un tel projet. Il y a le Front de gauche bien sûr, mais également toutes celles aujourd’hui encore trop éparpillées mais nombreuses dans notre pays et dans toute la gauche. Ensemble, convergeons pour construire des solutions de gauche. Et vite! C’est maintenant que la France et notre peuple en ont besoin!

A toutes et tous, nous disons: «Ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet». Et agissons ensemble sans tarder. Il est temps, grand temps que se lève un Front populaire, un Front large, un Front du peuple.

Partout, entrons en dialogue, mettons-nous au travail, en action sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux, pour décider la politique de gauche que nous voulons faire gagner maintenant et en 2017. Le temps est venu de ce grand rassemblement.

Ensemble, faisons du changement et du progrès partagé, non pas un simple slogan, mais une force irrésistible!

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 20:36
Palestine: appel de Pierre Laurent

La diplomatie française ne peut continuer cette politique du laisser-faire

Comme beaucoup, je suis affligé par la manière dont la voix de la France a été portée par François Hollande au plus fort des bombardements israéliens sur Gaza, faisant à ce jour plus de 180 civils tués et 1089 blessés palestiniens. Les déclarations du chef de l’État ont d'abord été explicitement pro-israéliennes, puis marginalement «neutres» renvoyant à tort chacun dos à dos. Elles sont surtout totalement vides d'initiative politique pour contribuer à une solution pacifique.
Cette stratégie meurtrière d'Israël visait à délégitimer l'Autorité palestinienne et affaiblir le nouveau gouvernement mis en place le 2 juin. Rien ne justifiait le déluge de violence de l'armée israélienne qui s'est abattue sur la population civile prise au piège par le blocus à Gaza, mais aussi sur les habitants de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Le gouvernement Netanyahou doit répondre de ses actes devant la communauté internationale laquelle doit impérativement ouvrir la voie à de vraies négociations.
La diplomatie française ne peut continuer cette «politique du laisser-faire». Aujourd'hui, à l'initiative de l’Égypte, Israël se disait prêt au cessez-le-feu. Il faut saisir cette occasion. La solution est connue: deux peuples-deux Etats souverains, dans les frontières de 1967, Jérusalem-Est pour capitale de l'Etat palestinienne et le respect scrupuleux de toutes les résolutions de l'ONU.
Seules des sanctions, comme la suspension des accords d'association entre l'Union européenne et Israël peuvent efficacement contraindre Benyamin Netanyahou à renoncer à la poursuite de la colonisation et engager son pays dans des accords de paix durables.
La reconnaissance par la France de l’État palestinien et l'appui à l'initiative politique de l'autorité palestinienne dans son effort d'entente nationale mettraient à mal l'impunité dont jouit depuis trop longtemps le gouvernement israélien. C'est avec cet objectif que la diplomatie française doit agir. Car tant que cette impunité durera, tant que l'humiliation et la violence dont les Palestiniens sont la cible dureront, les partisans palestiniens et israéliens de la paix seront fragilisés.
En France, les usages malsains, intolérants et racistes organisés par certains groupes extrémistes n'ont pas leur place dans le soutien au peuple palestinien. Ils ne peuvent pas non plus servir de prétexte pour étouffer la voix de la France solidaire et pacifiste.
J'appelle les femmes et les hommes de France épris de paix et de justice à se rassembler partout en France aux initiatives du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens (...) mercredi 16 Juillet 2014.

RASSEMBLEMENT à PERPIGNAN, Place Arago à 18 h

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 19:50
Perpignan: satisfecit de la droite et vrai visage du FN

Conseil municipal. Compte administratif, schéma départemental des gens du voyage, attributions de subventions, rythmes scolaires… figuraient au menu de la séance du 25 juin. Nous avons eu droit à l’habituelle auto-satisfaction de la droite et à quelques interventions FN révélatrices de la vraie nature de ce parti.

La présentation du compte administratif incombe dorénavant au poulain de Jean-Paul Alduy. Le nouveau premier adjoint, Romain Grau, a ressorti le satisfecit rituel présenté, les années précédentes, par son mentor. Evoquant tour à tour la qualité des comptes, la maîtrise des dépenses et de la dette, la note attribuée par la Direction générale des finances publiques… il a conclu sur la bonne gestion de l’équipe majoritaire. Pourtant si les charges de personnels sont contenues c’est parce qu’il y a eu diminution des effectifs (133 en moins depuis 2009). Si les recettes augmentent, c’est la conséquence de l’évolution positive de la population de la ville. Quand au taux de réalisation du budget, il reste très faible (59%). A propos de la dette, le chef de file FN, Louis Aliot, s’est interrogé: «qui de l’agglo ou de la mairie a plombé les comptes?»

Sujets consensuels

Profitant d’un dossier concernant la culture, Louis Aliot a lancé: «Etes-vous prêt à accueillir les documents de l’Algérie française après l’abandon du musée prévu à Montpellier?» Jean-Marc Pujol a répondu avoir déjà écrit en ce sens au maire de Montpellier. L’Algérie française est un sujet d’accord entre Jean-Marc Pujol et le FN…

L’avis sur le projet de schéma départemental d’accueil des gens du voyage n’a pas davantage soulevé de débat. L’avis défavorable qui sera transmis au préfet a été voté à l’unanimité.

Outre le consensus pour dénoncer une mauvaise réforme, le débat sur l’organisation de la semaine scolaire a mis en lumière des convergences idéologiques concernant l’éducation nationale. Une phrase de Jean-Marc Pujol résume cela: «Depuis que l’Armée rouge a disparu, il reste une armée: l’Education nationale». Les enseignants apprécieront…

Quant à l’image de respectabilité dont le FN cherche à se parer, elle commence à ne plus tenir. Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck a abordé l’un des thèmes favoris de l’extrême droite : le retrait de subventions à certaines associations. Deux d’entre elles ont été particulièrement visées par l’intervention de l’élue FN : le MRAP et Entraide Roussillon.

Au conseil municipal de Perpignan, l’absence d’élus de gauche se fait sentir. Le FN ne peut être qualifié d’opposition : trop de convergences de position existent avec la plupart des élus de droite. Les citoyens perpignanais et la démocratie pâtiront tout au long du mandat d’une telle situation.

Michel FRANQUESA

* Article publié dans le TC du 4 juillet 2014

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:00
Fête du TC 2014: le programme

Dans moins de 10 jours, c'est la fête du TC

Comme à chaque début d'été, elle est le rendez-vous politique et festif incontournable des P-O: un lieu de retrouvailles à la saveur particulière. Les relents de cuisine et les sons les plus variés s'y mêlent dans une ambiance très conviviale, marquée par de nombreux débats. L'édition 2014 ne faillira pas avec cette tradition:

Côté musique, on pourra y entendre sur les différentes scènes:
- le vendredi: San Severino (bluegrass et jazz manouche),  Buenasuerte, Agitate Lips, Skatalan, Telephon-tribut, L'impasse Humaniste, Kinda et A bailar.
- le samedi: Goran Bregovic (grand chef d'orchestre mais aussi militant des droits de l'Homme), L'Homme Parle, Kilembé, Effet Barnum, Zompa Family, Ainsi Parlait Zara et ASS Deus
Côté sportif, la course pédestre du samedi matin (départ à 9 h30)
Côté politique, le grand débat débutera dès 15 h après le repas citoyen du samedi midi. Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), Gérard Filoche (ancien inspecteur du travail), Béatrice Dunet (secrétaire nationale du SNU-ipp) et Valérie Lesage (secrétaire confédérale de la CGT) y aborderont le thème suivant: "Peut-il y avoir un mouvement social important sans perspective politique?"
A noter parmi les autres débats ceux sur: "L'avenir de la SNCF" et "Le CNR (Conseil National de la Résistance) et ses acquis remis en cause". Notre fête sera une manifestation de résistance aux politiques d'austérité et de la nécessité de construire une alternative à gauche pour changer immédiatement de cap. La situation des intermittents, l'avenir de l'entreprise EAS (signature de pétitions) et plus largement de tous les salariés en lutte seront également au coeur des débats et discussions.
Cliquer sur: http://letc.fr/pdf/programme2014.pdf pour voir le programme

Billets d'entrée pour les 2 jours en prévente à 20 € (au lieu de 25€ sur place)

appeler le 06.82.04.63.07

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 08:07
SNCF: adresse des cheminots aux citoyens

Les cheminots unis dans la lutte s’adressent aux citoyens

Pourquoi la grève continue-t-elle?

Depuis Mardi 10 Juin à 19h, les cheminot-e-s sont en grève reconductible contre la réforme du ferroviaire que le gouvernement tente de faire passer en force avec la complicité des dirigeants de la SNCF.

Pour comprendre notre grève, il est nécessaire que les usagers de ce service public en connaissent les enjeux. En effet, pour préparer l'entrée en concurrence qu'ils espèrent tant, nos dirigeants ont déjà entamé la casse du service public.

Quelles sont les attaques au niveau local?

- Mise en danger des lignes du train jaune, Perpignan/Villefranche et Perpignan/Cerbère

- Fermeture de la boutique de vente de Perpignan.

- Restriction des horaires des guichets

- Quasi disparition du Fret Ferroviaire public sur le département

- Renvoi des voyageurs vers des automates au détriment des renseignements donnés par des cheminots.

- Disparition des correspondances entre les TER et TGV.

- Tarification incompréhensible et injuste

Quelles sont les attaques au niveau national?

- Aucune solution réelle et concrète concernant le remboursement de la dette du ferroviaire que le gouvernement voudrait faire payer aux cheminots et aux usagers.

- Dégradation du réseau par manque d'entretien, avec son lot de retards et de risques élevés de catastrophes ferroviaires.

- Dégradations des conditions de travail des cheminots au détriment de la qualité du service (voir accident de Bretigny)

- Séparation du système ferroviaire en 3 EPIC au lieu de 2 précédemment, rendant plus difficile la gestion des moyens (voir l'affaire des rames trop larges!)

Pourquoi donc continuons-nous la grève?

Malgré la désinformation organisée par le gouvernement, les propositions qui nous ont été faites lors des rencontres avec le ministère ne répondent en rien aux attentes que l’ensemble de la population peut avoir.

Les cheminots sont très mobilisés et déterminés.

Pour obtenir un service public ferroviaire digne de ce nom, nous proposons :

- Une seule SNCF qui gère le service public

- La réouverture des gares et des guichets fermés ces dernières années.

- Le recrutement de cheminots formés et qualifiés

- La relance du transport de marchandises par le fret ferroviaire.

- Avoir davantage de personnel pour l'accueil, l'information et la sécurité des voyageurs dans les trains et les gares.

- Une absorption de la dette du ferroviaire par une ponction sur les 200 Mds d'Euros de cadeaux faits par l'Etat au Medef.

Le gouvernement est fébrile sur la question, il refuse le débat public.

Nous avons invité le secrétaire d’état à un débat contradictoire télévisé qu’il a refusé.

Aussi, nous invitons les citoyens à venir débattre avec les cheminots.

Pour une SNCF au service de la nation, aujourd’hui il nous incombe de changer les choses en nous regroupant collectivement pour lutter!

Cheminots, citoyens, usagers, soyons unis pour gagner

un vrai service public ferroviaire!

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 06:31
Le gouvernement doit entendre les intermittents

Le gouvernement doit refuser l'agrément

Parce que nous pensons qu'il ne peut y avoir de politique de gauche sans une grande ambition pour l’art et la culture, le Parti Communiste s'associe aux nombreux appels qu'ont adressés les organisations professionnelles, les élus et les acteurs culturels au Ministre de la culture, au Ministre de l'emploi et au Premier Ministre.

Il est demandé à ces derniers de ne pas ratifier l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars dernier. En dépit de l’opposition des deux syndicats majoritaires (CGT-CGC), cet accord devrait entrer en application dès le 1er juillet prochain.

Il s’agit d’un véritable déni de démocratie sous la pression du patronat et d’un passage en force que nous condamnons avec la plus grande vigueur. Le PCF renouvelle sa solidarité avec les intermittents en lutte dont il soutiendra toutes les actions qu’ils jugeront utiles de mener durant l’été.

Pourtant, comme le rappelle plus d'une soixantaine de signataires dans une lettre adressée au Premier ministre, une alternative existe !

Des propositions précises pour une réforme équitable et durable ont été formulées, après un long travail entre les organisations professionnelles et le comité de suivi parlementaire auquel participe Pierre Laurent. Elles demeurent ignorées par le patronat et les signataires de l'accord du 22 mars, alors même que chacun sait que si le gouvernement l'agréait, cet accord pénaliserait très lourdement les salariés les plus précaires et les structures les plus fragiles.

Le gouvernement serait bien inspiré d’entendre les protestations non seulement des professionnels de la culture mais également des centaines de parlementaires et d’élus locaux qui défendent le développement et l’aménagement culturel de leurs territoires. Les artistes, techniciens et professionnels du spectacle ne demandent pas l’aumône, mais la reconnaissance par la nation du rôle essentiel qu’ils jouent dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 20:41
SNCF: tous concernés par la lutte

Réforme ferroviaire: «la lutte contre le démantèlement

du service public est l'affaire de tous»

Le PCF apporte tout son soutien aux revendications portées par les cheminots mobilisés pour le retrait de la réforme ferroviaire qui sera présentée à l'Assemblée le 17 juin prochain.

Ce texte, qui prétend réunifier RFF et SNCF afin de réduire les coûts d'une structure en doublon, prépare en réalité l'élargissement de l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire exigée par l'Union Européenne. Le gouvernement entend en effet créer une société unique en façade, mais trois entités dans les faits, pour renforcer la séparation entre gestion des infrastructures et exploitation du réseau.

Le scénario est écrit à l'avance. L'exploitation des voies, éminemment rentable, sera captée par le marché privé tandis que les infrastructures seront laissées à la seule responsabilité du secteur public, qui se retrouvera seul à rembourser la dette de 44 milliards d'euros qui devait financer un réseau ferré public et de qualité. Avec le libéralisme, c'est toujours la même rengaine: privatisation des profits et nationalisation des pertes.

Le PCF condamne fermement cette prise en otage du bien collectif et de l'investissement public par la concurrence privée, et s'associe aux propositions formulées par les syndicats en grève. Il demande une réunification réelle de la SNCF et de RFF au sein d'un organisme public possédant le monopole du chemin de fer et de son exploitation. C'est seulement à cette condition que sera garanti un service public juste et efficace.

Le ferroviaire ne peut être laissé aux mains de la concurrence et du marché. C'est un enjeu stratégique national, une garantie fondamentale de la souveraineté de la France et de l'égalité des territoires. 

Par ailleurs, le PCF soutient la proposition faite par la CGT de confier à une structure de défaisance la dette du système ferroviaire. Il est inacceptable que celle-ci pèse sur les conditions de travail et de vie des travailleurs du rail ou sur les investissements en rénovation et modernisation du matériel et du réseau.

La lutte contre le démantèlement du service public est l'affaire de tous les Français. Le PCF appelle le gouvernement à refuser de s'engager dans le sillon des politiques d'ouverture à la concurrence, dont les effets plus que néfastes ne sont plus à prouver.

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 06:06
Perpignan: contre une cérémonie OAS

Le collectif «Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée» communique :

L'ADIMAD, association composée d'anciens activistes et de nostalgiques de l'OAS, appelle tous les ans ses adhérents à se rassembler devant l'entrée du cimetière Nord de Perpignan, puis à se rendre devant la stèle OAS érigée en 2003 avec le soutien de la mairie de Perpignan. Cette cérémonie, censée se dérouler le 7 juin, est organisée dans le but de rendre «hommage à la mémoire de fusillés et combattants morts pour l'Algérie Française», en particulier les chefs OAS: Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar et Piegts.

Comme nous le faisons chaque année, dans un courrier daté du 12 mai, nous nous sommes adressés au préfet pour que des dispositions soient prises afin d'empêcher que les pro OAS et leurs affidés ne viennent parader devant le cimetière et fleurir leur stèle. Comme nous nous y attendions, le préfet n'a pas cru bon de nous répondre, habitué qu'il est à prendre, au dernier moment, un arrêté d'interdiction de tout rassemblement aux abords du cimetière dont les grilles sont fermées par arrêté municipal.

Cette année, marquée par les résultats exorbitants du FN aux élections municipales et européennes, nous considérons qu'une cérémonie OAS qui se déroulerait impunément à proximité ou à l'intérieur serait lourde de signification.

Aussi, nous n'attendrons pas le bon vouloir du préfet. En tout état de cause, nous appelons les démocrates, les progressistes, les antifascistes à être présent à proximité de l'entrée du cimetière nord (pinède qui lui fait face), samedi 7 juin à partir de 9h.

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 07:06
Reforme territoriale: fausse solution!

La réforme territoriale proposée par le Président de la République et le gouvernement n’est que le «cache-sexe» d’un d’échec politique et économique cuisant, sanctionné par les françaises et les français, aux municipales et aux européennes de ces dernières semaines. Face à la situation gravissime de la France et aux préoccupations réelles de notre peuple, les fausses solutions décidées à la va-vite ne répondent pas aux vrais problèmes posés à notre pays. En quoi la disparition à court terme des conseils généraux, qui d’ici là ne s’occuperont que du social, le regroupement d’intercommunalités qui pour certaines viennent à peine de voir le jour, et la création de grandes régions régleront en soi les problèmes du chômage, de la misère, des bas salaires, de l’agriculture, des investissements industriels…

Au contraire cette réforme qui colle au projet du capitalisme ultra-libéral européen, va encore favoriser la concurrence libre et non faussée entre territoires, entre salariés, éloigner en tous points le pouvoir du citoyen, conduire à de nouvelles privatisations et délocalisations, donc un nouveau désastre humain et social. Loin de générer des économies (les rapports de la cour des comptes sur l’intercommunalité en témoignent), qui, de toutes manières, ne seraient que de bouts de chandelles, elle remet en cause la structure territoriale héritée de la Révolution Française, pour lui en substituer une, imaginée par les promoteurs d’un libéralisme sauvage qui faisant la part belle aux marchés financiers a déjà causé tant de dégâts parmi les peuples.

La moindre des choses, sur une question aussi essentielle, serait une consultation par référendum. Et bien c’est le contraire qui se produit puisque c’est à la «hussarde» que Valls et Hollande tentent de l’imposer y compris contre leur propre camp.

Mais le pire, venant d’un pouvoir qui se dit de gauche, est que cette réforme caresse le populisme dans le sens du poil, en accréditant l’idée que tous les maux de la France viendraient de sa structure territoriale et de ses élus locaux, trop nombreux, trop peu vertueux, uniquement préoccupés par leurs propres intérêts. Exit donc la responsabilité de la crise financière générée par le libéralisme et ceux qui le mettent en œuvre, le défendent, le protègent ou l’accompagnent. Les français vont vite le comprendre, cette réforme aura l’effet d’un emplâtre sur une jambe de bois et ne règlera rien à  leurs problèmes. Encore une fois c’est l’extrême droite qui risque de tirer les marrons électoraux du feu que le gouvernement vient d’allumer.

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 08:05
Perpignan: Tea-time entre droite et FN

CONSEIL MUNICIPAL. La salle Arago deviendra-t-elle le nouveau salon de thé à la mode? Jeudi 22 mai, en assistant aux échanges entre élus de droite et d’extrême droite, dans une ambiance feutrée, tout portait à le croire.

C’est un groupe FN déboussolé par l’absence de son chef de file (en campagne pour décrocher un mandat supplémentaire) qui a tenté d’exister dans un conseil municipal ennuyeux. La cohésion du groupe s’est même brisée (2 voix contre et 6 abstentions) après une réponse du maire à la proposition d’amendement lors de l’adoption du règlement intérieur. Ses diverses interventions ont révélé l’incapacité de chacun des élus FN à assumer un rôle réel d’opposition.

Entre discours FN traditionnel et surréalisme

Mohamed Bellebou a lancé les débats par une version de «la France aux Français» à propos d’un prêt de salle au consulat d’Algérie pour les élections. Une séance ronds de jambe et échanges de politesses a ensuite meublé le temps : Mr le Maire (Jean-Marc Pujol), aimable, dialoguant avec Mr Lemaire (élu FN), courtois et mesuré. Un dialogue vide de contenu annonciateur de la vacuité des propositions de « l’opposition ».

Alexandre Bolo a proposé de «rajouter un itinéraire gourmand» à ceux du patrimoine: baroque, gothique, militaire, chemin des fontaines… Une proposition peu argumentée mais justifiée par une «volonté d’opposition constructive». Xavier Baudry a demandé si les fresques sur les transformateurs ERDF seraient «en lien avec la culture catalane». Catherine Pujol a exprimé l’opposition du FN «à tout ce qui peut être opposé à notre identité nationale» à propos de la création d’un comité consultatif des affaires catalanes à l’objectif mal défini. Malgré cette intervention, tout comme pour 25 des 28 dossiers à l’ordre du jour, le vote a été unanime.

Les «petits nouveaux» de la majorité lancés dans le bain

Olivier Amiel (Habitat ) Josiane Cabanas (subventions DRAC) et Michel Pinell (Culture) ont passé sans difficulté leur premier oral devant le conseil. Le FN n’a même pas saisi la série d’affaires d’escroqueries aux subventions de rénovation de l’habitat jugées par le tribunal correctionnel pour marquer sa différence

Enfin, conformément à ses engagements (signature de la charte Anticor), Jean-Marc Pujol a confié la présidence de la commission des finances à un élu FN : Bruno Lemaire l’assurera. Une décision qui, on le sent bien, est loin de faire l’unanimité dans les rangs de sa majorité…

Les élus d’extrême droite censés être l’opposition ont démontré leur incapacité à proposer des choix politiques différents de ceux de la droite. Le groupe FN poursuit son opération séduction. Il cache son absence de propositions alternatives sous des excès de politesse. Peut-être faut-il voir dans l’ambiance conviviale qui régnait à l’heure du thé, ce jeudi, un terrain d’expérimentation pour de futurs rapprochements entre une partie de la majorité et le groupe FN. Rendez-vous au prochain tea-time en juin…

Michel FRANQUESA

*article publié dans le TC du 30 mai 2014

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