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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 21:21

Lancement de campagne sur le canton Perpignan 3 et sur le canton Perpignan 4, ce samedi 14 février. Ci-dessous les articles parus dans l'Indépendant du 15 février.

Départementales 2015: lancements de campagne
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 14:18

A l'occasion des élections départementalmes, l'hebdomadaire le Travailleur Catalan présente cette semaine, deux cantons perpignanais. Voici l'article concernant le canton Perpignan 4 dont le territoire s'étire de La Réal jusqu'à Porte d'Espagne. Un canton qui regroupe l'ancien canton du Moulin à Vent avec une partie des anciens cantons St Jacques et Centre Ville.

Départementales 2015: canton Perpignan 4
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:17

A l'occasion des élections départementalmes, l'hebdomadaire le Travailleur Catalan présente cette semaine, deux cantons perpignanais. Voici l'article concernant le canton Perpignan 1 dont le territoire s'étend sur tout le Vernet: les anciens cantons du Haut-Vernet et du Bas-Vernet  ayant été fusionnés.

 

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Départementales 2015: canton Perpignan 1
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:26

Créditée de 32% au premier tour, la gauche est divisée en cinq listes (sur neuf). Elle grève ses chances de mettre fin à cinquante-cinq ans de gouvernance clanique à droite dans la cité catalane.

«L’affaire de la chaussette» est bien loin. Peu nombreux sont les Perpignanais qui évoquent cette «manœuvre frauduleuse» impliquant des militants UMP qui avaient tenté de «bourrer les urnes» à l’aide de bulletins glissés dans leurs poches et leurs chaussettes alors qu’ils tenaient des bureaux de vote lors des élections de 2008. Les électeurs ont la mémoire courte? Une chance pour la droite, qui s’est rachetée, à peu de frais, une «virginité» relative: l’ancien maire Jean-Paul Alduy - dont le père avant lui a occupé l’hôtel de ville de 1959 à 1993 - en ayant profité pour passer la main à Jean-Marc Pujol lors de l’élection partielle de 2009 qui avait suivi. C’est un pur produit du système Alduy qui porte «dans la continuité» la candidature de sa famille politique.

Sur le papier donc, aucune chance pour la gauche de «réveiller Perpignan», 120000habitants. Si ce n’est en tant que «rempart» contre la candidature du numéro deux du Front national, Louis Aliot, crédité de 29% au premier tour, selon un sondage Ifop pour l’Indépendant. Sa présence au second tour dans une triangulaire ne fait aucun doute et pourrait mettre Pujol en difficulté. Charge à la gauche de transformer l’essai.

Un rassemblement partiel de la gauche

Possible, sauf si le candidat Europe Écologie (qu’on dit proche de Martine Aubry et d’Arnaud Montebourg), Jean Codognès, crédité de plus ou moins 10%, se maintenait au second tour comme il l’avait fait en 2009 contre la règle de désistement républicain à gauche. Il provoquerait alors une quadrangulaire. La gauche semble avoir du mal à saisir l’opportunité qui se présente. Le NPA comme Lutte ouvrière présentent chacun leur liste. La dissidente PS Jacqueline Amiel-Donat (qui, alliée au Modem en 2008, avait totalisé 44,1%) soutient un divers gauche, Axel Belliard, crédité de… 4 %!

Le PS, le PCF, le PRG et le MRC ont réalisé un rassemblement partiel, car sans l’ensemble du Front de gauche: les communistes, partagés à part égale (à la voix près) sur la question, en sont, mais pas tous. Certains, très remontés, membres du PCF ou du Parti de gauche local que nous avons rencontrés, se sont «mis en disponibilité» du Front de gauche le temps de cette campagne. Ce qui n’empêche pas les communistes et les citoyens présents sur la liste de faire valoir une voix résolument à gauche, sur leur propre matériel de campagne. «Ce tract, confie Michel Franquesa, le secrétaire de section PCF, lors d’un porte-à-porte, “on aurait pu le signer”, nous ont dit des camarades… Sauf pour l’appel à voter Jacques Cresta.»

La personne du député socialiste, comptable de la politique gouvernementale à l’Assemblée nationale, divise. Difficile dans ces conditions de conduire une liste de rassemblement… Reste ce qui rapproche la gauche perpignanaise. Et pas seulement une «envie de tourner la page» de «cinquante ans de clientélisme»: à l’approche des élections, on refait les parterres de fleurs, les trottoirs… On aurait même vu, nous confirme sous couvert d’anonymat une mamie du très populaire quartier Saint-Jacques, des distributions de machines à laver, d’ordinateurs et même de scooters… «Le phénomène de montée du FN est amplifié par cette gestion», à destination des communautés maghrébines, gitanes, harkies ou pieds-noirs, soupire Philippe Galano, chef de file des communistes pour les élections.

C’est un système que cette liste aimerait mettre à bas. En luttant par exemple contre la spéculation immobilière, alors qu’une habitation sur deux est insalubre dans le centre ancien, malgré «deux plans de relance et 300 millions d’euros de financements publics» (via l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, dont Jean-Paul Alduy était le président), ou en rendant transparentes les attributions de logements. Mais aussi en menant une politique de transports gratuits, en mettant en cohérence l’existant - trois réseaux de bus, de la ville, de l’agglomération et du conseil général, se concurrencent! Ou en proposant la gestion publique de l’eau. Le choix est simple, selon Françoise Chatard, candidate non encartée sur la liste Cresta: «s’endormir ou se redynamiser» avec un autre projet. «Nous avons choisi la cohésion sociale et la solidarité», conclut Philippe Galano.

article de Grégory Marin publié dans l’Humanité du 12 mars 2014

Perpignan, la fin d'un système?
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 13:10
La section PCF de Perpignan est prête à accueillir les jeunes du Champ de Mars

Selon certains membres du Parti socialiste, il faudrait désormais pour adhérer au PS, prendre un huissier de justice pour forcer les portes de Solferino et du PS Catalan. La pantomime jouée au sein du PS local par Jacqueline Amiel Donat ex tête de liste pour les municipales de Perpignan et par Jacques Cresta actuel secrétaire et parlementaire nous laisse sans voix. Plus de 200 personnes seraient en attente d’adhérer sans pouvoir y parvenir, refoulées pour des raisons que nous ignorons. Les enjeux internes au PS pour les municipales de 2014 en seraient la cause.

Tous les Perpignanais et notamment les jeunes du Champ de Mars, désireux de battre la droite et l’extrême droite à Perpignan, peuvent rejoindre le PCF dans cette bataille. Le PCF avec le Front de gauche engage d’ores et déjà une campagne qui met au centre des élections municipales la co-construction d’un projet avec les Perpignanais et le large rassemblement pour le concrétiser. Notre ambition c’est pour Perpignan!

communiqué transmis à la presse par Michel FRANQUESA secrétaire de la section PCF

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 15:27

Nouvel épisode de la saga (cliquez sur le titre de l'article pour accéder au lien) : link


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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:12

Hugo Chavez est mort ce mardi à l'âge de 58 ans des suites de complications respiratoires. Chroniqueur de l'actualité vénézuélienne pour l'Humanité.fr, l'universitaire Jean Ortiz revient sur la vie du président de la république bolivarienne du Venezuela.

Un phare s'est éteint. Comme Bolivar lors de son serment de Rome, à 20 ans, dès le départ, Chavez s'est engagé à consacrer sa vie à améliorer le sort de ses concitoyens. Il se réclamait de lui, et était l'une des consciences de l'Amérique des peuples. Je me souviens que, lors de sa première visite à Cuba, en décembre 1994, il avait déclaré à l'université: "Un jour, nous espérons venir à Cuba les bras ouverts, et pour construire ensemble un projet révolutionnaire latino-américain". Il annonçait une "ère d'éveils". Soldat rebelle, il avait créé le Mouvement bolivarien avec une vision à long terme pour rompre avec le bipartisme répressif et corrompu, inféodé aux Etats-Unis, de la IV République. Chavez avait une obsession: que le Venezuela soit désormais une vraie patrie, une nation souveraine, indépendante.

Socialisme endogène

Depuis sa première élection en 1998, il s'est "radicalisé", et a, par contrecoup, contribué à politiser profondément un peuple combatif, avançant un projet anticapitaliste, sans doute le plus radical au monde depuis la chute du Mur de Berlin. Le chavisme ne relève pas du culte de la personnalité, mais bien d'une création collective permanente, pour sortir du néolibéralisme par la voie électorale, démocratique, pacifique, et aller vers un socialisme endogène, participatif, un pouvoir populaire: des "communes socialistes", des Conseils communaux...

Chavez était le fédérateur, le moteur, le centre de gravité d'un mouvement populaire pluriel, traversé de différents courants progressistes. Le peuple l'aimait parce qu'il avait changé la vie de millions de parias, parce qu'il avait du panache et du courage. Lors de la rébellion militaire de 1992, dont il fut l'instigateur, il alla au bout de la démarche. Emprisonné, il mit au point une stratégie de rassemblement qui cette fois-ci réussirait. C'est le peuple des "ranchitos" (bidonvilles) qui descendit sur Caracas pour faire échec au coup d'Etat de 2002, et sauver son président.

Chavez.jpg

Exemple possible

Chavez a fait du Venezuela un pays central pour toutes les gauches latino-américaines, et un exemple d'alternatives possibles pour les gauches du monde entier. Il eut l'audace de réhabiliter dès 2004-2005 le mot et le concept de "socialisme". Un lien émotionnel, affectif, très fort, unissait Hugo Chavez et les Vénézuéliens "d'en bas". Il était comme eux. Le petit vendeur des rues, devenu président, tenait ses promesses, lui, le "zambo" de Sabaneta, le métis de Noir et d'Indien, qui aimait chanter des chansons de son "llano" (plaine). J'ai pu mesurer dans les beaux quartiers, la haine de classe et de race que lui vouait la bourgeoisie. S'il se réclamait de Bolivar, ce n'était pas par opportunisme; il donnait un sens nouveau au message bolivarien, à la doctrine politique du Libertador.

 

Populisme

On l'accusait intentionnellement de "populisme", ce concept crapuleux et attrape-tout destiné à discréditer la révolution bolivarienne. Une analyse sérieuse du bilan de Chavez, des rapports sociaux, de sa pratique, des changements concrets, contredit cette allégation malveillante. Chavez était l'homme de l'intégration continentale, son fer de lance. Pour la première fois depuis les Indépendances, l'Amérique du Sud vit une véritable communauté de valeurs, dans un monde à présent multipolaire. Chavez en a été le principal artisan. De 1999 à 2008, il multiplia par 3 les dépenses publiques par habitants, fit reculer de 50% la pauvreté, instaura la santé et l'éducation gratuites, créa l'ALBA contre les accords de libre-échange, contribua à la naissance de la CELAC, sans les Etats-Unis, isolés désormais à l'échelle continentale. Voilà pourquoi cet homme d'une grande stature, d'une profonde humanité, fut l'un des plus haïs, diabolisés par l'ensemble des médias internationaux, par toutes les bourgeoisies, et les fausses gauches.

 

Chavez croyait en Marx et en Jésus, authentiquement. Grâce à lui, les Vénézuéliens ont bénéficié de nombreuses "missions sociales". L'une d'elles consiste à opérer gratuitement de la cataracte, elle s'appelle "Mission Miracle". Le miracle de Chavez, c'est d'être devenu un Chavez collectif, un "Chavez-peuple". Il y a des morts qui ne meurent jamais.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 08:29

HD14fevrier.jpg

Dans l'Humanité Dimanche cette semaine, un document qui décrypte article par article l'"accord" dit de sécurisation de l'emploi. Avec les points de vue de Bernard Thibault (CGT) et Jean-Claude Mailly (FO) qui n'ont pas signé ce texte, et de nombreuses personnalités.

En vente à la fédération du PCF  44 route de Prades 66000 PERPIGNAN

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 08:36

Mali.jpgPossibilité d'un accord politique avec les touaregs pour règler le conflit malien, rôle du wahhabisme, de l'Algérie, de la guerre en Libye, de ressources minières, pétrolières et gazières dans la région...  André Bourgeot, anthropologue et chercheur au CNRS spécialiste de la zone saharo-sahélienne, décrypte tous les enjeux de cette guerre qui déstabilise tout l'arc saharo-sahélien. 

Ecouter l’entretien d’ André Bourgeot réalisé par l’Humanité:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=naV6lICv2ec

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 19:36

Palais de Justice: le personnel mobilisé


Abandon du projet Au début du mois, la nouvelle tombait: le projet de cité judiciaire  à St Assiscle était abandonné par la chancellerie. En cause, le mode de financement retenu il y a quelques mois, le fameux PPP, Partenariat Public Privé, trop coûteux.

Réactions Les premières réactions ne se sont pas faites attendre. Etonnantes, pour certaines d’entre elles, quand sont évoquées, en même temps, les conditions de travail des salariés, la nécessaire modernisation de l’outil de travail pour rapprocher les justiciables de la juridiction. «Les magistrats travaillent dans des conditions indignes !», s’insurge Jean-Paul Alduy. «Cette déprogrammation représente un manque à gagner de 50 millions d’euros pour les entreprises du département», déclare l’ancien député Daniel Mach. A quelques millions près, ces deux constats sont pertinents et incontestables. Sauf à se rappeler, quand même, que la tendance, ces dix dernières années, n’était pas à l’augmentation des moyens humains attribués au bon fonctionnement de la justice, n’était pas non plus à l’amélioration de la justice de proximité et que, dans cette période, des dizaines de juridictions étaient fermées sur l’ensemble du territoire.

Le fond du problème Comme repris dans l’indépendant, la chancellerie s’expliquait: «Le besoin d’un nouveau palais de justice à Perpignan n’est contesté par personne. Cependant, cette opération devra être reprise sous une autre procédure que le Partenariat Public Privé, compte tenu de son coût dispendieux pour les finances publiques». Il s’agit là d’une position politique assumée, s’agissant d’équipements publics et de leur financement. La droite, sans nuance, tente de promouvoir, en France et ailleurs, ce mode de financement (Théâtre de l’Archipel), y compris concernant des projets relevant du service public. D’autres le contestent. Dont acte.

TribunalPerpignan.jpgL’urgence est là Les personnels, magistrats et fonctionnaires (140 salariés et magistrats environ), réunis en assemblée plénière le 5 octobre, ont adopté une motion, rappelant aux pouvoirs publics l’urgence. «Prennent acte de l’abandon des modalités de financement… ; Prennent acte que le principe de la construction d’un nouveau palais de justice n’est pas contesté… ; Rappellent que ce projet,…, correspond à des nécessités absolues». Ils reviennent dans cette motion sur le niveau de délabrement des locaux, sur l’accroissement de l’activité judiciaire, sur le nécessaire renforcement de la sécurité des personnels, sur le regroupement utile et attendu des juridictions de l’arrondissement judiciaire.

 Les demandes exprimées sont claires Dans l’immédiat, ils réclament des crédits pour améliorer sensiblement les conditions d’exercice, ainsi que la sécurité. Ils «appellent de leur vœux que le projet de cité judiciaire constitue une priorité de premier ordre… ». Enfin, ils souhaitent rencontrer très rapidement Mme la Ministre Garde des sceaux, Mme Taubira.

En marge de l’assemblée plénière, la CFDT s’est exprimée, soutenant la motion, prenant acte de l’arrêt du projet, invitant, elle aussi, la ministre afin qu’elle puisse prendre la mesure de l’urgence, formulant même une proposition, évoquant les locaux de la poste.

Michel Marc

* article publié dans le TC du 12 octobre

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